Mendelssohn - La nuit de Walpurgis, op.60
Mendelssohn, à son meilleur « J’incline fort à regarder cet oratorio comme ce que Mendelssohn a écrit de plus achevé, H.Berlioz », illustre merveilleusement la Ballade de Goethe qui évoque la révolte des tenants des anciennes croyances germano-nordiques face au Christianisme triomphant. Ouverture tempétueuse ; Scherzo ciselé ; Presto échevelé, d’un élan irrésistible ; Conclusion majestueuse : tout y est pour combler un auditoire exigeant. (mis en espace et en lumière)
Brahms - Le Chant du Destin, op. 54
En conclusion du commentaire particulièrement sensible d’un poème de Hölderlin à l’issue désespérée, Brahms, le croyant, ajoute un postlude orchestral lumineux. Défiant le poète, il exprime sa foi en l’avenir de l’Homme.
Beethoven - Fantaisie, op. 80
Avec sa Fantaisie pour piano Chœur et Orchestre, Beethoven nous livre une pièce d’une originalité sans égal. Une formidable cadence de piano ; des variations qui déroulent un dialogue entre le piano-leader et les différents pupitres de l’orchestre ; enfin une apothéose de l’ensemble, avec orchestre complet bientôt rejoint par le chœur, couronne le tout d’un hymne plein d’énergie et d’optimisme : « Quand l’Amour et la Force s’unissent… » Riche et varié, alternant jubilation et recueillement, voici un programme qui ravira tous les publics.