De la lueur du jour au crépitement du crépuscule, la musique règne parmi les astres de la civilisation iranienne. Phénomène unique en Orient, ce fruit de l’héritage mystique fascine par sa capacité à se régénérer constamment. À l’occasion de ce concert, le maître incontesté de cette tradition, Kayhan Kalhor, et Kiya Tabassian se promènent dans cet immense univers musical. Passeurs de mémoire et défricheurs d’avenir, ils font converser poésie des temps anciens et temps nouveaux, contribuant à une culture en pleine effervescence.
Détenteur de plusieurs nominations et récipiendaire de prix Grammy, Kayhan Kalhor est l’un des plus importants virtuoses du kamancheh de notre époque. Par ses nombreuses collaborations artistiques, il a contribué à faire connaître la musique persane partout dans le monde, ayant notamment agi comme soliste avec la Philharmonie de New York et l’Orchestre National de Lyon. Kalhor a composé pour des chanteurs iraniens parmi les plus connus tels que Mohammad Reza Shajarian et Shahram Nazeri, ainsi que pour la télévision et le cinéma. En 2004, il a été invité par le compositeur américain John Adams pour un récital au Carnegie Hall et par le Mostly Mozart Festival dans un programme double au Lincoln Center. Il est l’un des cofondateurs de l’ensemble Dastan, une référence du patrimoine musical iranien, et l’un des principaux membres du Silk Road Ensemble de Yo-Yo Ma.

